Paris poincaré

48 LOGEMENTS

Fiche Technique

Maître d'ouvrage

Kaufman & Broad

Programme

48 logements en accession neufs et réhabilités

Dates

2002 - Livraison juin 2006

Adresse:

56 avenue Raymond Poincaré, Paris 16e

Coût des travaux

10,6 M Euros HT

Surface de l'opération

7500 m2 SHON

Bureaux d'études

Arcoba

Collaborateurs

Massimo Matiussi, Joakim Larsson, Frédéric Bataillard

Entreprise générale

Dumez Ile-de-France

Description

Ce projet répond à deux questions différentes : comment s’intégrer dans un îlot fermé tout en ouvrant l’ambiance calme et voluptueuse du jardin protégé de l’ancien couvent du Saint Sacrement aux regards des passants, et comment concevoir un immeuble de prestige avec une architecture généreuse, à la volumétrie clairement affirmée, capable de se substituer aux façades écrans et au triste minimalisme actuel.

CONSTRUIRE L’ESPACE PUBLIC

Les voies des arrondissements résidentiels de l’Ouest parisien, notamment le seizième, s’offrent comme d’agréables perspectives mais semblent néanmoins souffrir d’une raréfaction de l’espace, d’un manque de respiration. La plupart des rues, des avenues, malgré leur largeur, s’apparentent à des canyons encaissés définis par leurs façades hautes et homogènes, sans l’ombre d’une faille.

Nous avons cherché, tout en conservant la densité demandée, à ouvrir l’espace de l’avenue Raymond Poincaré et à retrouver le charme du quartier Saint-Germain, dont les hôtels particuliers de la noblesse de l’ancien régime ne donnent pas cette impression de resserrement, de compression. Leurs hauts murs, brisés par des porches monumentaux, laissent entrevoir une ville imaginaire où toute cour se compose comme une place. De même les frondaisons qui s’échappent des enclos permettent aux passants de profiter quelque part de ces jardins secrets, bruissant du chant des oiseaux.

Le projet consiste à faire disparaître la masse du bâtiment en lui conférant une profondeur, au travers de laquelle, tout en restant fermé, tout en restant secret, le jardin de l’ancien monastère laisse passer dans l’avenue un je-ne-sais-quoi de sa présence bénéfique.